Technocampus Océan

Le Technocampus Océan est dédié à la recherche et au développement en matière de procédés métalliques et de structures en mer.

La plateforme regroupe des acteurs industriels et académiques, et leurs moyens technologiques, pour développer leur potentiel d’innovation. Le mode de travail privilégié est la « collaboration », sur la base de projets de recherche et de développement. Les bureaux sont conçus dans un esprit de modularité lié à leur fonctionnement, tandis que les laboratoires et les halles intègrent chacun leur spécificité, telle la halle d’essai au feu ou la halle d’essai mécanique. Le bâtiment est implanté le long de la voie de desserte principale de la ZAC Croix-rouge. Les locaux les plus nobles, les espaces tertiaires et le hall se déploient sur toute la largeur de la voie principale pour créer un front urbain face à l’espace paysager central de la ZAC.

L’océan s’invite aussi au cœur de l’édifice sur de larges bandeaux. L’océan est partout, excepté dans les patios de pleine terre végétalisés et les atriums qui ponctuent régulièrement les espaces. Ces derniers apportent la lumière naturelle au cœur du bâtiment, permettent aussi d’identifier les zones. Ces petits atriums, avec un vide sur l’étage, s’implantent stratégiquement aux points de liaisons verticales. L’ambiance des patios est chaleureuse et conviviale. Les parvis sont habillés de barges bois. Une terrasse paysagère offre une véritable aire de repos extérieur. Entre terre et mer, le Technocampus Océan relève le défi !

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Le projet exploite la topographie du terrain qui descend du Nord vers le Sud. Le bâtiment étant nécessairement de plain-pied sur une grande partie de sa superficie, ateliers, aire de livraison, bureaux en relation avec les ateliers, le projet profite de cette différence de niveaux naturelle pour glisser sous sa partie tertiaire, au Sud, une grande partie du stationnement. En effet, rattrapant la déclivité du terrain, un parking se glisse en sous-face. Dans un esprit de développement durable, cet espace libre fait écho à une potentialité de réserve foncière en cas d’extension. L’innovation de la façade anti-graffiti réside dans son échelle. Afin d’affirmer l’identité visuelle du bâtiment en référence à la mer et aux activités exercées au sein de cette construction, il a été imaginé d’y appliquer une photo emblématique.

Cette photo de la mer a été acquise par le Conseil Régional, auprès du photographe spécialisé en images marine Philip Plisson. La façade principale est réalisée à l’aide du transfert numérique d’une photographie imprimée sur des cassettes métalliques. La photographie, en haute résolution, a été agrandie 10 fois et appliquée sur 2 500 m². Chaque cassette métallique d’environ 3m x 1m (1162 cassettes) forme une pièce unique de la photographie, comme un puzzle. Pendant les études, un travail de dé-pixellisation a été mené cassette par cassette et des images neutres ont été créées afin de pouvoir liaisonner l’extrémité du visuel à son début et donner l’impression que la photographie est infinie à l’horizontale comme à la verticale. Les effets d’écumes et de vagues dématérialisent l’édifice, que les vues soient proches ou éloignées, à l’intérieur ou à l’extérieur.

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